Témoignages de PVTistes : la préparation avant le grand départ !
De l'idée au projet : que faut-il pour se lancer ? Est-il facile de tout quitter ? Comment mettre toute sa vie dans une valise ? Les démarches sont-elles compliquées ? Nos 12 PVTistes témoignent de leur expérience.
Qu'a-t-on besoin pour se lancer dans une telle expérience ?
Audrey (Colombie) : Savoir qu’on va être loin de sa famille, loin de son pays pendant un certain temps. Accepter les différences de culture et justement s'enrichir de cette différence et savoir comment fonctionne le pays.
Lucie V (Corée du Sud) : Je pense que la première chose pour se lancer dans une telle expérience, c’est d’être prêt. Pas seulement dans les préparatifs (même si c’est nécessaire) mais aussi mentalement. Partir tout seul dans un pays qui ne parle pas notre langue et où la culture est différente peut avoir ses moments de stress et de solitude.
Il faut être ouvert d’esprit, et être en capacité de se confronter à des choses fondamentalement différentes. Cela ira de la nourriture à la politesse et cela peut désarçonner parfois. La barrière de la langue peut être réelle dans certaines situations, malgré les outils qu’on a à notre disposition.
Dernière chose, qui peut paraître évidente : avoir un peu d’argent de côté. Cela peut être compliqué de trouver du travail et de joindre les deux bouts.
Claire (Argentine) : De confiance en soi ! Moi ce n’était pas la première fois que je partais vivre à l’étranger. Mais mes autres séjours étaient toujours cadrés par un échange universitaire, ou le programme Erasmus + qui m’a permis de faire un stage en Italie et un programme de volontariat européen en Slovaquie. En Argentine, c’était la première fois que je devais tout construire à l’arrivée dans le pays.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : De faire le premier pas et de ne pas trop réfléchir parce que tout vient au fur et à mesure ! Et d'un peu d'économies.
Hélène (Canada) : De bien préparer ses papiers, d’avoir envie de changer son quotidien, de se stimuler, d’avoir envie de faire de nouvelles rencontres, de vouloir découvrir un nouveau pays. Avoir de l’argent de côté aussi : très important !
Hugo (Australie) : Au moins 3000€ de côté si l’on prévoit de travailler sur place. Sinon plus car la vie coute très cher sur place (en Australie). De la motivation et une bonne condition physique également car les emplois accessibles aux étrangers sont généralement physiques et demandeurs.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Personnellement, je suis pas quelqu’un qui m’organise donc, je suis vraiment parti en Nouvelle-Zélande à l’aventure. Je pense qu’il faut avoir du courage pour pouvoir tout quitter et partir pour une durée inconnue et pour des destinations inconnues. Mais une fois dans l’avion, on oublie tout ça et on pense juste au lendemain : il faut juste un TOP départ ! Mais je pense aussi que cela dépend des personnes, j’ai rencontré plein de personnes en Nouvelle-Zélande à qui leur famille ou leur confort manquaient...
Melissa (Australie, Nouvelle-Zélande, Colombie) : Juste d’un passeport (rires) ! Et se laisser rêver car c’est ça qui donne envie de voyager : rêver de tout ce qu’on pourra réaliser une fois sur place !
Marine (Japon) : De se préparer, de savoir dans quel pays on va aller vivre, les coutumes, ce qui pourrait nous perturber ou gêner, si ce qu'on prévoit d’y faire est en adéquation avec nous et le pays… et de se lancer, tout simplement !
Olivier (Canada) : Bien sûr un peu d'argent de côté avant d'être installé ici et d'avoir une activité rémunérée. Beaucoup de courage et de détermination.
Geoffrey (Japon) : Quitter tout ce que l’on a construit sur les terres de notre éducation et partir vers l’inconnu. Seulement prendre le courage d’OSER, quitte à se retrouver avec tous nos proches contre nous. Franchir cette barrière de la peur, faire confiance en la vie. Le reste se fait presque automatiquement et c'est là qu’on se rend compte que les planètes sont vraiment alignées.
Quels sont les freins et comment les dépasser ? Comment ont réagi tes amis, tes proches, ta famille ?
Audrey (Colombie) : Pour la Colombie, le frein serait que les gens pensent que c'est très dangereux. Pour une femme toute seule, partir dans un pays à l'autre bout du monde peut être effrayant. J'ai donc eu beaucoup de stress de la part de ma famille ou des amis de ma famille. En réalité j'ai rencontré des gens tellement remplis de générosité et d'entraide que je ne peux pas dire que la Colombie soit dangereuse.
Lucie V (Corée du Sud) : L’un des
premiers freins qui me vient à l’esprit est la langue. J’ai pris
8 mois de cours intensifs (12h par semaine), je me suis beaucoup
mélangée et je pratiquais beaucoup par mon travail, mais malgré
cela je suis loin de maîtriser le coréen et cela a plusieurs fois
été une barrière. Il est essentiel d’avoir au moins un bon
anglais.
Il faut - c'est essentiel ! - bien se renseigner sur le pays. Tout sera
différent. La politesse même de base est différente de la nôtre
par exemple. Bien se renseigner permettra également de savoir les
choses à éviter et comment se comporter une fois sur place. Mais
cela permettra aussi d’en connaître les éventuels risques.
Je vois encore
beaucoup de personnes, notamment jeunes, glamouriser la Corée et les
Coréens à cause de la vision qu’ils en ont via la K-pop et les
dramas. J’en ai beaucoup écouté aussi, et c’est très bien,
mais tout cela est artificiel et n’est pas une vraie
représentation du pays.
Mes proches ne
comprenaient pas la fascination que j’avais pour ce pays et d’où
cela me venait. Ils me prenaient pour une aventurière de l’extrême
alors que, mettons-nous d’accord, la Corée du Sud est un pays très
sécurisé.
Nous avons également eu beaucoup de discussions sur le
courage. Beaucoup de gens trouvaient cela courageux de partir, alors
que de mon point de vue, j’avais simplement une chance inouïe de
pouvoir faire cela.
Je pense qu’une
des principales inquiétudes de mon entourage, et surtout de mes
parents, était que je ne revienne pas... mais tous m’ont beaucoup
soutenue et encouragée dans ce rêve !
Claire (Argentine) : Il faut appréhender sa propre peur. C’est flippant de décider d’aller vivre dans un pays dont on ne connait pas grand-chose. Mais, si c’est l’aventure que l’on veut vivre, alors la peur ne l’emportera pas. Dépasser sa peur ça passe par la préparation du voyage : se renseigner sur le pays, lire des témoignages de personnes qui se sont lancées…
Mes proches ont l’habitude que je parte vivre à l’étranger, ils me soutiennent. C’est plus quand je parlais à des inconnus comme lors de covoiturages que j’étais confrontée à un regard sur moi qui me renvoyait à ma peur. Vu que je ne savais pas ce que j’allais faire sur place, je sentais que les gens me trouvaient un peu folle. Mais ma posture est pleine d’humilité. Je sais les difficultés qu’on rencontre quand on vit loin de chez soi et de ses repères. Avant d’arriver, je ne savais pas comment je me sentirais sur place. Donc difficile de s’organiser à distance et de prévoir quelque chose de précis. Finalement, ce sont des gens dont je n’étais pas si proches qui m’ont soutenu le plus dans cette posture là. Voir leur enthousiasme dans ce projet imprécis m’a beaucoup aidé. Ils avaient confiance en mes capacités à me débrouiller et ça a renforcé ma propre confiance en moi.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Les freins sont essentiellement dans la tête ! Si tu as envie de vivre cette expérience, fais-le et tout le reste viendra au fur et à mesure. Les réactions sont diverses : de l'admiration à l'incompréhension, mais au final tout le monde est en train de réaliser que c'est la vie qui me convient le mieux.
Lucie G (Colombie) : L’aspect financier : bien se renseigner avant pour rassembler les fonds suffisants demandés pour pouvoir postuler au visa. Ce n'est pas une somme énorme mais il faut l’avoir sur son compte au moment de la demande. Pareil pour tout ce qui est assurance et billets d’avion, c’est un coût non négligeable.
La langue : selon moi pour habiter en Colombie et avoir une bonne expérience il est important de parler espagnol ou d’être très disposé à l’apprendre et de commencer rapidement au risque de se sentir seul et désemparé sur place.
Les proches: ils auront très certainement peur au vu de la réputation de la Colombie dans le monde. Ne cherchez pas à minimiser car il y a du vrai mais dédramatisez et en dernier recours si c’est le drame familial donnez leur mon contact pour que je les rassure (rires) !
Mes amis sont très contents et pas surpris, c’est un choix qui me correspond. Mon père et mon grand-père sont en panique totale pour leur petite princesse, je les appelle le plus souvent pour les rassurer. Ma mère et ma grand-mère sont tranquilles : elles savent de quoi une demoiselle est capable !
Hélène (Canada) : Les freins seront probablement la peur de se lancer ! On pense toujours que c’est difficile mais c’est toujours plus simple une fois sur place. Il faut y aller, essayer. Si ça ne fonctionne pas, on rentre et on fait autre chose !
Mes amis et ma famille sont assez habitués à me voir en coup de vent ! Grace aux réseaux ils suivent mes aventures et je reste beaucoup en contact avec eux. C’est aussi l’occasion pour eux de venir me voir en vacances à chaque nouvelle destination !
Hugo (Australie) : L’éloignement, la langue mais tout se surpasse. On se fait des amis sur place et la langue progresse généralement vite ! Même si triste, ma famille était heureuse que je vive cette expérience.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Au Canada quand j’ai postulé pour mon PVT et décidé de rester plus que prévu je n'ai eu aucun frein car je savais quand je rentrerais en France. Tout était prévu et c’était juste une prolongation de mon stage.
En Nouvelle-Zélande, c'était différent car je suis parti pour une durée et des pays indéterminés. Mon frein a été 100% ma famille : de devoir leur annoncer que je partais, sans même savoir exactement où j’allais ni même quand j’allais revenir.
Ma famille n'a pas été surprise de me voir encore partir mais de faire des adieux sans savoir quand on va revenir est assez compliqué à imaginer en amont, et à vivre. Mais une fois le départ on n'y pense plus.
Melissa (Australie, Nouvelle-Zélande, Colombie) : Les freins, ce sont nos peurs mais aussi les peurs de nos proches qu’il faut prendre en compte sans se faire submerger car sinon on ne part jamais et on reste bien au chaud chez soi sur son canapé… Ce qui peut aussi être un frein, c’est l’argent car certains pays demandent de venir avec une somme précise, il faut alors être organisé pour mettre assez d’argent de côté.
Lors de mon départ en Australie ma famille et mes amis ont eu peur car c’était mon premier voyage et je partais à l’autre bout du monde. Mais j’ai réussi à les rassurer et ils se sont rendus compte que j’étais capable de le faire.
Pour mes voyages en Nouvelle-Zélande et en Colombie ils étaient heureux pour moi, bien qu'un peu inquiets car je partais seule. Cependant ils savaient que je l’avais déjà fait donc ont eu totalement confiance en moi et ils m'ont soutenu à 10000%.
Marine (Japon) : La peur de l’inconnu, le manque de budget,
d’informations… Ma famille a assez mal réagi, contrairement à mes
amis… Ce fut perçu comme une trahison par ma mère, qui devait se
douter que je ne désirerais pas rentrer.
Olivier (Canada) : La peur est le plus gros frein : il faut accepter de plonger dans l'inconnu ! Il faut accepter aussi qu'il va falloir faire des compromis comme, par exemple, sacrifier un peu de confort.
Ma famille et mes amis ont tous réagi de façon positive. Ma mère est un peu plus inquiète. Mes proches ont plus confiance en moi que moi-même.
Geoffrey (Japon) : La préparation du visa. Un document nous est demandé pour planifier nos projets (travail, vacances, dépenses, gains d’argent) durant notre séjour. D’après les retours que j’ai eu des personnes ayant vu leur demande refusée : le gouvernement préfère que l’on dépense plus notre argent en logeant dans les hôtels, en allant au restaurant et au musée, qu'en faisant du stop ou en allant chez l’habitant.
Cela fait quelques années que je baroude dans le monde à effectuer des expériences similaires, mes proches sont donc habitués et heureux pour moi. Je les remercie tous !
Qu'as-tu apporté dans tes bagages ? Que conseillerais-tu ?
Audrey (Colombie) : Vu que je suis partie en tour du monde, j'ai visité des pays avant et suis arrivée en Colombie entre-temps. Je voyage en sac à dos, en backpack, donc je n'ai pris que le strict nécessaire dans mes affaires, ce qui a été compliqué. Bien choisir ses affaires c’est important vu qu’on le porte sur notre dos après.
Lucie V (Corée du Sud) : C'est un peu
bateau mais bien se renseigner sur le temps qu’il
fait dans le pays et emmener des vêtements en fonction. Ce que je
recommande fortement, c’est d’emmener des objets qu’on
aime : des photos, des objets à valeur sentimentale, des
souvenirs, des babioles… Quand on est loin de tout ce qu’on a et
de tout ce que l’on connaît, cela peut amener une vraie source de
réconfort.
Claire (Argentine) : Oh, le sac à dos, quoi mettre dedans ? Ca a été une prise de tête de plusieurs mois ! Je suis donc partie avec un sac à dos, des habits d’hiver et d’été en faible quantité et j’ai essayé de mettre tout ce dont je pourrais avoir besoin dans mon sac.
Je me suis beaucoup aidée de blog de voyageurs. Un conseil très pratique : j’ai pris 2 vestes, une doudoune pour avoir chaud et un coupe vent adapté pour des températures plus clémentes. Et en hiver, je les porte l’une sur l’autre.
En termes de chaussures, j’ai choisi des chaussures basses de randonnée, je pense que j’ai fait un bon choix.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Au Chili, Nouvelle-Zélande et Canada, j'avais une valise et un sac a dos. En Australie et Argentine : uniquement un sac a dos.
Prends en fonction du mode de vie que tu vas choisir et du climat. Garde en tête que tu pourras acheter sur place ce dont tu as besoin pour ne pas trop te charger au départ.
Hélène (Canada) : Ne surtout pas faire comme moi !! Avec une réservation de vol par le biais d’Ulysse, tu as le droit à 2 bagages gratuits en tant que PVTiste. Frileuse et angoissée par l’hiver, j’ai pris une valise de vêtements d’hiver que j’ai laissé sur Montréal. Maintenant je suis a l’autre bout du pays et il va me falloir trouver une solution pour la faire venir ! Sinon, j’ai un gros sac de 70 litres avec toutes mes affaires de trek : tente, matelas, sac de couchage, bâtons, réchaud, vêtements techniques… et un petit sac avec mes affaires de ville qui prend bien moins de place !
La valise de vêtements d’hiver est clairement de trop ! L’hiver ici n’est pas le même et je devrais de toute façon acheter d’autres vêtements plus adaptés. C’est dur de faire ses valises pour un pays avec des saisons si différentes... A refaire je ne partirais qu’avec mon matériel de trek et j’achèterais tout sur place.
Hugo (Australie) : Toujours en sac à dos depuis de nombreuses années. A part des habits, du matos de rando/survie et du matériel numérique (appareil photo, tablette) rien de spécifique. En cas de besoin, tout se trouve sur place sans problème.
Lucie G (Colombie) : Une grande valise de 27kg en soute + 1 sac à dos 40L de 10kg en cabine et un sac à dos comme accessoire de voyage et rien de spécial : des vêtements, quelques souvenirs de France à offrir, ordi/téléphone/chargeurs/écouteurs, et ma contraception pour 1 an.
Se renseigner sur les conditions sanitaires sur place pour prévoir certains produits indispensables pour vous qui ne seraient pas dispo sur place, emporter des objets souvent jugés inutiles mais symboliques (type doudou, porte bonheur, maillot de ton équipe favorite, carnet…) qui seront un repère car partir pour un an c’est très différent que de voyager quelques semaines. Prendre des tenues de travail si vous prévoyez de travailler dans un secteur qui requiert un uniforme pour pouvoir vous lancer directement dans la recherche d’emploi au lieu de parcourir les magasins en catastrophe en cas d'entretien improvisé.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Au Canada, j’étais censé partir pour un stage de 3 mois donc j’avais pris deux valises avec mes affaires à convenance.
En Nouvelle-Zélande je suis parti en mode backpack donc j’ai juste pris le strict nécessaire en me disant que les affaires de nécessité (sous-vêtements, t-shirts...), je les achèterais sur place si besoin. Si je me rappelle bien j’avais un backpack 80/90L rempli de mes affaires, et un autre sac, je pense, de 50L avec diverses affaires (chargeur, ordinateur, trousse de toilette...) J’ai vraiment pris le nécessaire.
Melissa (Australie, Nouvelle-Zélande, Colombie) : Je voyage uniquement en sac à dos j’ai toujours un gros sac avec mes vêtements et un petit sac à dos avec mes affaires que je ne quitte jamais : mes papiers importants, mes cartes, mes appareils électroniques.
Marine (Japon) : Un sac de sport sur roulettes de 19kg avec un sac à dos de 25L, du déodorant et des médicaments parce que les leurs ne sont pas efficaces du tout.
Olivier (Canada) : J'ai pris une grosse valise et un gros sac à dos. Des vêtements pour deux semaines, mon ordi et une console portable, deux livres.
Tout dépend des objectifs, pour ma part je conseillerais de voyager léger, avec le nécessaire et quelques petits extras pour quand même avoir un peu de confort.
Trop de grosses valises compliquent les déplacements, c'est pénible quand on ne sait pas encore où se fixer.
Geoffrey (Japon) : Je trimballe ma maison en sac à dos de 65L estimé à 13-14kg. Comme je suis venu par le transsibérien, j’ai passé quelques temps en Sibérie au mois de janvier par -30°. Je suis équipé pour l’hiver. Je prends également sac de couchage et matelas dans mon sac.
Quelles sont les démarches administratives avant le départ ? Sont-elles compliquées ?
Audrey (Colombie) : Je n'ai pas de retour comparé à la France mais en tout cas pour l'Equateur les démarches sont assez rapides. Je ne sais plus exactement ce que j'avais dû donner comme papiers mais je sais qu’avant de partir j'avais demandé à mon médecin traitant un certificat comme quoi j'étais apte mentalement et physiquement à faire le PVT. J'avais lu sur internet avant de partir qu’ils demanderaient ce genre de papier ainsi qu’une confirmation de ta banque attestant que tu as les fonds nécessaires pour pouvoir subvenir à tes besoins pour les premiers mois ou pour l'année en PVT. En plus, j'avais pris dans mon sac mes photos d'identité que j'ai dû scanner pour pouvoir l'envoyer à l'ambassade pour établir ma carte de résidente.
Lucie V (Corée du Sud) : Les démarches
sont relativement simples. En 2018, la demande se faisait 2 semaines
avant le départ. Donc en fait on prépare tout sans savoir si on a
le visa. Il faut même avoir le billet d’avion aller !
Il y a quelques
formulaires à remplir, des documents administratifs très basiques à
fournir, et une lettre de motivation à écrire.
Ce qu’ils
regardent le plus est l’assurance et les preuves de fonds
suffisants de la banque. Il faut pouvoir prouver qu’on a un certain
montant en réserve.
Après avoir tout
déposé à l’ambassade, j’ai reçu mon visa par la poste une
semaine plus tard. Attention :
ces démarches datent de 2018 et ont peut-être changé depuis.
Claire (Argentine) : Il suffit de se rendre sur le site de l’ambassade d’Argentine en France pour savoir quels documents sont nécessaires. C’est simple, il faut juste rassembler les bons papiers et on obtient le visa assez vite dans mon souvenir. Oui, j’avais eu la réponse positive 2 heures après l’envoi de mon mail !
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Pour la Nouvelle-Zélande et l'Australie, c'est très facile ! Tout se fait en ligne, même le paiement, pour une obtention très rapide sans trop d'efforts.
Au Chili et en Argentine, il y a quelques papiers à fournir à l'ambassade pour l'obtention du PVT dans le passeport.
Au Canada, c'est un tirage au sort. Beaucoup de documents sont demandée, il y a une lourdeur administrative incroyable. Tout se fait en ligne dans un système informatique qui marche plus ou moins bien. Ca a été le pire PVT à obtenir, mais ce n'est pas infaisable !
Lucie G (Colombie) : Remplir un formulaire avec différents documents personnels sur une page du ministère des affaires étrangères colombien, et voilà ! Bien sûr pour rassembler certains documents (casier judiciaire, justificatif de fonds sur le compte bancaire) il faut faire des mini-démarches en ligne mais c’est vraiment simple et rapide.
Hélène (Canada) : Pour le Canada, les démarches sont longues et terriblement ennuyeuses… surtout pour ceux qui veulent travailler dans la santé ! J'ai dû payer 250 dollars une visite médicale obligatoire, sur Paris uniquement, faire des tests sanguins à mes frais.
Hugo (Australie) : Rien de sorcier pour les démarches. Une simple demande en ligne sur le site de l’immigration australienne qui coute environ 350€ et le visa est généralement reçu en quelques heures tout au plus sauf cas particuliers (certains pays imposent une visite médicale).
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Au Canada comme en Nouvelle-Zélande, la demande du PVT était super simple. Un formulaire à remplir en ligne, même s’il faut savoir chercher les informations sur les différents sites des gouvernements. Particularité si vous faites la demande depuis le Canada : j’ai dû sortir du pays pour y re-rentrer afin d'activer mon PVT. Mais dans la globalité, une démarche super easy et de mémoire en moins d’un mois tout était bouclé.
Melissa (Australie, Nouvelle-Zélande, Colombie) : Les démarches sont plutôt simples en général. Je me suis toujours aidée du site Pvtistes pour m’organiser car ils ont des tutos pour chaque pays.
Les documents sont régulièrement les mêmes, il faut se munir de son passeport, d’une assurance voyage, d’une preuve de fond et pour certains pays des documents plus spécifiques.
Olivier (Canada) : Il faut un passeport valide évidement. A l'aéroport, il faut une preuve de fonds de 1700€ sur son compte bancaire et une assurance pour la durée que l'on souhaite faire.
Les démarches sont plutôt simples à faire. Le problème vient du site du gouvernement du Canada, ses serveurs doivent être très instables, il est hyper compliqué de se connecter, il faut insister et insister, il faut parfois fouiller pour trouver les bons formulaires à remplir, trouver le bon logiciel pour arriver à remplir les formulaires qui peuvent être capricieux au niveau des langues informatiques utilisées (mais peut-être que j'utilisais un matériel vieux et obsolète). Il faut se connecter régulièrement et faire remplir les documents dans les délais imposés, on a des fois un mois pour remplir tel document, et on a deux semaines pour faire ses données biométriques dans un des deux centres existants en France, à Paris ou à Lyon... Donc bon courage si vous vivez à Brest, ou dans les départements d'Outre-Mer !
Geoffrey (Japon) : Les démarches sont assez complexes comparées à d’autres demandes de PVT. De plus, il y a un quota de demandes par an. Le document qui est difficile à gérer est celui on l'on doit détailler ce que l’on compte faire pendant notre PVT au Japon. Cela va à l’encontre de ma philosophie de vie.
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