On peut avoir à l'idée qu'un PVT est soit une période de vacances, soit une parenthèse enchantée qu'il faudra refermer. Es-tu d'accord avec cette idée ?
Lucie V (Corée du Sud) : Pour moi le PVT a été bien plus qu’une période de vacances, et c’est une parenthèse que je n’ai jamais complètement refermée. Cela a été une expérience forte qui fera toujours partie de moi, de qui je suis devenue. Ma mère me dit souvent que j’étais différente en revenant (dans un sens positif). Je pense que cette expérience m’a fait grandir, en tant qu’être humain, m’a ouvert l’esprit à tellement plus et a forgé la personne que je suis aujourd’hui ! J’ai du mal à trouver les mots pour décrire l’importance que ça a eu sur mon parcours...
Cela a surtout inscrit en moi un amour pour l’ailleurs, les découvertes et les cultures. Cela m’a rendue plus indépendante, et m’a montré que j’étais capable de beaucoup de choses.
Geoffrey (Japon) : Chaque personne a sa vision du PVT mais personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec le fait que ce soit une période de vacances. C’est d’ailleurs un mot de mon vocabulaire que je n’emploie plus dans ma vie de nomade. C’est une expérience de vie comme une autre. Je la considère un peu comme un apprentissage dans un lieu différent.
Olivier (Canada) : Chacun vit son PVT comme il le souhaite avec ses objectifs propres. Je comprends qu'on utilise ce programme d'échange pour tester le pays en vue de s'y installer possiblement. Je pense que j'aurais envie de rentrer en France au bout des 2 ans mais je n'en suis pas totalement certain. Peut-être que j'aurais envie de rester... peut être que j'aurais envie de rentrer en France pour préparer un prochain voyage de longue durée !
Lucie G (Colombie) : Pour moi non. Contrairement à la majorité des personnes qui obtiennent un PVT pour faire un long voyage sur place (super projet également), pour moi c’était tout simplement un déménagement. La vie continue : je bosse comme je le ferais partout ailleurs, je cuisine, je paye mes charges et je prends les transports ! Néanmoins évidemment c’est un autre style de vie et quand je quitterai le pays, l'ambiance générale et toutes les petites choses nouvelles qui ont intégré mon quotidien petit à petit me manqueront. Mais je pense que retrouver mon salaire européen, faire découvrir mon pays à mon copain et retrouver mes proches m’aideront à aller de l’avant ! En tout cas pour ceux qui voyageront un an à travers ce sublime pays je ne doute pas que cela soit un choc au moment de partir. Mon voyage de 3 mois en début d’année m’a laissé des étoiles plein les yeux !
Claire (Argentine) : C’est clairement une parenthèse enchantée que j’ai refermée. Ce ne sont pas des vacances pour moi car quand on part au long court, ce n’est pas du tout pareil que des vacances : il faut régulièrement organiser la suite. Et changer tout le temps d’endroit comme je l’ai fait peut s’avérer très fatigant.
Pendant les 3 premiers mois j’ai vraiment ressenti un rush de liberté : je choisissais ce que je faisais sans rendre de compte à personne. Après ces 3 premiers mois, c’était peut-être déjà devenu ma nouvelle normalité. Et puis j’ai eu l’objectif de faire la saison de ski à Bariloche, donc il fallait que j’organise mon arrivée sur place au début de la saison.
Les 3 derniers mois de mon voyage, j’étais assez fatiguée. Je n’avais plus la même motivation pour faire des randonnées : passer une journée avec un sac sur le dos ne me donnait pas envie ! Et puis chercher un hébergement à la fin, ça me saoulait aussi beaucoup. De toute façon, je n’avais plus d’argent pour continuer longtemps, c’est pour ça que j’ai choisi de rentrer.
Ca a été un choix assez difficile car même si j’étais fatiguée du voyage, je n’avais pas envie de rentrer. Il me restait encore tellement de choses à découvrir ! En même temps je ne me voyais pas chercher un travail au Chili. Je voulais aussi revoir mes proches. En fait acheter le billet d’avion, c’était aussi une manière d’organiser la suite. J’ai acheté mon billet à Puerto Natales et je savais qu’il me restait un peu moins de 2 mois pour remonter à Santiago. Et bon finalement, rétrospectivement, rentrer 3 semaines avant le confinement, c’était une super bonne idée !!!
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Absolument pas! C'est devenu un mode de vie pour moi et celui qui me convient parfaitement ! Puisque je ne peux plus obtenir de PVT [à cause de la limite d'âge], je vais passer au mode digital nomad maintenant je pense !
Hugo (Australie) : Oui, il faut trouver le juste milieu entre bons moments et travail pour garder le meilleur souvenir possible.
Marine (Japon) : La parenthèse était mon idée de départ, aujourd'hui je ne sais pas trop quoi en penser… Je ne veux pas la fermer !! (rires)
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Pas spécialement. Je pense qu’un PVT est une immense opportunité de s’approprier la culture locale, c'est assez différent d’un simple visa touriste. Par contre, pour mon PVT en Nouvelle-Zélande, j’ai vraiment eu le sentiment de refermer un chapitre enchanté, je suis très nostalgique du mode de vie que j’avais !
Audrey (Colombie) : Comme tout voyage à long terme, je pense qu'il est toujours difficile de revenir à une routine, une vie de travail, métro, dodo.
Du coup, qu'est-ce que cette (ou ces) expérience(s) en PVT t'a ou t'ont apporté ?
Marine (Japon) : Ça me pousse chaque jour à me dépasser, sur plein de points, autant pour aller vers les gens, que pour travailler, découvrir de nouveaux endroits, tester des nouvelles choses…
Olivier (Canada) : Je suis là depuis très peu de temps et déjà, je sens que je commence à acquérir de plus en plus de confiance en moi, j'arrive plus facilement à aller vers les autres. Je sens que ça va m'aider à changer. Positivement.
Hugo (Australie) : Principalement de l’expérience dans de nombreux domaines ainsi que des rencontres qui resteront gravées.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Ça m’a beaucoup ouvert l’esprit sur les différentes cultures qui nous entourent au quotidien et que la mixité est carrément une chance plutôt qu’un combat (sujet très polémique d’ailleurs en France). Le Canada a été assez similaire à ce qu’on peut connaître en Europe, mais la Nouvelle-Zélande m’a vraiment ouvert les yeux sur toutes les différences qui nous entourent. D’un point de vue professionnel, j’ai pu occuper des emplois que je n’aurais jamais imaginés.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Une ouverture d'esprit, de la débrouillardise, le fait d'être trilingue, une abondance et une richesse de rencontres incroyables, comprendre que les pires limites sont souvent dans notre tête !!!
Geoffrey (Japon) : J’ai pu apprendre différents métiers que l’on ne m’aurait pas donné l’opportunité en France par manque de diplôme. Le Japon a une culture très différente, j’ai beaucoup appris sur moi-même et sur la vie japonaise.
Lucie V (Corée du Sud) : Personnellement beaucoup d’ouverture d’esprit et de maturité. Professionnellement, cela intrigue. Lors des entretiens professionnels, revient toujours la question sur le fait que j’ai vécu en Corée et que je parle coréen. C’est toujours quelque chose qui ressort positivement, et qui me met en valeur. J’aimerais beaucoup, dans mon avenir professionnel, pouvoir utiliser mes connaissances de ce pays et de cette langue, mais je ne sais pas encore comment.
Audrey (Colombie) : Professionnellement j'ai découvert des métiers que je n'avais jamais fait dans ma vie. Et personnellement ça m'a clairement ouvert l'esprit sur la générosité, sur l’humanité. En France, nous sommes quand même très individualistes, très renfermés sur nous-mêmes ! En Colombie, j'ai pu découvrir des gens remplis de générosité et qui m'invitaient chez eux alors qu’ils n’avaient pas grand chose. Je pense que ça m’a changé à jamais… Je ne peux plus penser qu’à moi et ne pas aider mon prochain maintenant.
Lucie G (Colombie) : Découvrir le quotidien et la culture de mon partenaire, fortifier mon couple, me prouver que je suis capable de me recréer une vie à l’autre bout du monde (boost de confiance en moi), affronter des situations nouvelles, découvrir la Colombie et le style de vie de manière plus lente et organique. Mais aussi apprécier la vie dans mon pays d’origine car bien qu’on idéalise les destinations de voyage, on se rend toujours compte en vivant sur place qu’il y a toujours pire mais aussi mieux chez soi en fonction du contexte. J’ai aussi la chance de travailler exactement dans mon domaine donc je n’ai pas l’impression d’être freinée dans ma vie professionnelle durant ce projet.
Claire (Argentine) : Je suis très fière de moi d’avoir fait ce voyage. Je sais que je peux me débrouiller n’importe où maintenant. Ça m’a donné des compétences d’organisation, de gestion budgétaire. Ça m’a permis de faire le point sur ce que je voulais faire de ma vie professionnelle. Ce type d’expérience renforce beaucoup la confiance en soi ! Ça m’a aussi beaucoup fait prendre conscience de mes privilèges.
Comment envisages-tu le retour en France ? Comment le gérer ?
Olivier (Canada) : Il est encore trop tôt pour que je puisse répondre à cette question.
Marine (Japon) : Je le redoute plus que tout… et tente de le repousser le plus possible !
Lucie G (Colombie) : Pour l’instant je ne sais pas si je quitterais la Colombie dès la fin du PVT ou si je poursuivrais sur un visa travail ou conjoint. Donc je ne redoute pas encore. Je quitterais la Colombie quand je sentirais que j’ai fait mon temps ici, donc sans trop de sentiments négatifs !
Audrey (Colombie) : Pour moi il s'est passé quelque chose de particulier c'est-à-dire que je ne suis pas rentrée en France métropolitaine mais je suis allée travailler à Saint Barth. Je redoutais le retour en France métropolitaine. Saint Barth était beaucoup plus proche pour continuer mon périple de tour du monde. Je me suis dit que je découvrirais une île, que j’étais en France (la nourriture m’a tellement manqué) et que j’allais faire de nouvelles rencontres tout en continuant de voyager. Cependant, ce que je n'avais pas du tout imaginé, c'est que je me suis retrouvée en France mais sans avoir ma famille et mes amis avec moi ! Du coup, ça a été assez compliqué parce que je n'ai pas connecté avec des gens qui avait la même mentalité que moi, âme voyageuse, comme j'ai pu en rencontrer durant mon voyage, dans les auberges. Là j'ai été de nouveau dans la vie active. Ce que j'appréhendais de la France métropolitaine, je l'ai en fait vécu à Saint-Barth !
Maintenant je me dis que si je rentre en France métropolitaine, mes amis et ma famille m'ont suivi durant tout mon voyage et sont clairement sur la même longueur d’onde que moi. Je sais que quand je rentrerais en France, il faudra que je m’occupe et que j’aie de nouveaux projets pour ne pas déprimer.
Lucie V (Corée du Sud) : Le retour en France a été assez compliqué pour moi pour plein de raisons. D’abord pour des raisons personnelles et familiales. Puis, repartir dans un petit quotidien métro boulot dodo après une telle expérience n’est pas anodin.
Mais surtout car je suis rentrée fin décembre 2019 et le premier confinement était annoncé 3 mois plus tard. Je pense que je me sentais un peu perdue les premiers mois.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Le retour en France à été très compliqué. D’abord car je n’étais pas censé revenir en France, ensuite à cause du Covid où j’étais une deuxième fois confiné, à la recherche d’un vol retour en Europe à un prix abordable (mon visa arrivant à terme et les vols commerciaux dépassant tous 1000€). J’ai réservé une place pour un vol de rapatriement qui partait 5 jours après. Donc en 5 jours il a fallu préparé le départ : vendre mon véhicule, passer le contrôle technique, s'occuper des visites pour la vente, se rendre à Christchurch pour prendre l’avion, réaliser un test PCR dans la limite de validité... tout ça en plein confinement.
Ca a été une situation stressante. Je suis rentré en France en pleine crise de Covid, plus intense qu’en Nouvelle-Zélande, en plein milieu de l’hiver... tout en ayant dû annuler mes voyages post-Nouvelle-Zélande et en ayant perdu beaucoup d’argent. Donc les premiers mois en France ont été remplis de déprime et de nostalgie. Toujours aujourd’hui, j’ai envie de pleurer.
Claire (Argentine) : Je suis rentrée 3 semaines avant le confinement. Donc tous mes projets post voyage sont tombés à l’eau !
Ceci dit, je pense que ça m’a aidé à ne pas me sentir trop en décalage avec mes proches car à un moment donné, le monde entier vivait la même chose : on était tous coincés chez nous, la vie sociale passait par la visio.
3 semaines avant le confinement, j’ai vu une amie. Je n’avais pas encore atterri de mon voyage, il y a eu ce gros décalage entre nous. Le confinement m’a finalement permis de me réadapter à la vie française sans avoir trop le blues du retour. Personnellement, j’étais même plutôt contente d’être en France à ce moment, dans un pays avec un système de santé qui tient la route ! Mon retour a donc été assez particulier.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : J'ai essayé de rentrer en 2017-2019 en France, mais je suis repartie parce que ma vie n'est tout simplement pas là-bas. Désormais je rentre pour voir la famille et les amis puis je repars.
Geoffrey (Japon) : Je suis habitué au retour en France mais il est vrai qu’à mon premier retour de PVT en France, il y a huit ans, j’ai pris une claque comme beaucoup de personnes. Dès lors que l’on a d’autres projets par la suite, notre ressenti est un peu différent. J’ai pu côtoyer des personnes qui sont tombées en dépression après leur retour.
Que vas-tu faire ensuite ? Est-ce que ce voyage a modifié la donne ?
Lucie V (Corée du Sud) : En revenant, j’ai fait mon stage de fin d’études et j'ai commencé à travailler. Ce voyage a complètement changé la donne pour moi, car m’a changé moi et, en partie, ma vision du monde. Depuis, je ressors régulièrement le sac à dos !
Olivier (Canada) : Il est encore trop tôt pour que je puisse répondre à cette question.
Hugo (Australie) : Je vais travailler en France avant de partir en Asie centrale.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : Suite à mon dernier PVT, je suis reparti 6 mois plus tard sur un nouveau voyage, traversant toute la France en vélo pendant 4 mois. J’ai en ce moment même un nouveau projet de voyage en Amérique du Sud où je réfléchis très franchement à demander un PVT, très probablement en Colombie.
Audrey (Colombie) : Je ne compte pas m'arrêter là ! Je vais en Amérique centrale visiter le Mexique, le Guatemala, le Salvador, le Honduras et le Nicaragua et si j'ai encore de l'argent peut-être le Costa Rica. J'aimerais aller travailler en Suisse en saison pour ensuite pouvoir partir en Australie faire un PVT puis voyager après en Nouvelle-Zélande, Asie et Afrique du Sud.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Ma vie s'est construite autour du voyage et les PVT ont été un excellent moyen de supporter cela. C'est pour ça que l'idée est maintenant de continuer à voyager tout en travaillant à distance à mon compte ou pour une entreprise que j'affectionne.
Claire (Argentine) : Après le déconfinement, j’ai cherché du travail dans un secteur qui m’intéressait depuis un moment : l’insertion professionnelle. Et j’ai trouvé un poste à Pôle Emploi que j’occupe depuis 3 ans. Je ne sais pas vraiment si le voyage a changé quelque chose pour ce choix de carrière. Je pense que j’y serai venue même sans aller en Amérique Latine. Par contre, mon voyage m’a permis de réfléchir à mon avenir et au retour, je savais que je voulais travailler dans ce secteur d’activité.
Lucie G (Colombie) : Sûrement déménager en France ou en Europe pour faire découvrir ma région du monde à mon copain et continuer à évoluer dans ma carrière.
Oui, je me rends compte qu’à mon âge ce qui m’importe plus que gagner beaucoup d’argent, c’est d’expérimenter différents lieux, styles de vie et type d'entreprise pour comprendre réellement ce qui me fait du bien dans la vie. Je me rends compte, avec mon travail actuel, que même si objectivement ça ne paye pas bien contrairement à ce que je pourrais gagner en France, j’ai l’opportunité de travailler dans un hôtel de petite taille, d’avoir toute l’attention de mon chef. Il a le temps de bien me former et de m’enseigner plein de nouvelles choses. J’apprends à travailler sur le modèle colombien, avec des collègues locaux et beaucoup de clients de toute l’Amérique latine, ce qui est différent de ce à quoi je suis habituée. Cela me permet d’acquérir plein de nouvelles compétences. En rentrant en Europe je saurais maintenant gérer des équipes multiculturelles. Je suis consciente que je m’épanouis mieux dans des entreprises de petite taille et j’aurais 100% confiance en ma capacité d’adaptation.
Geoffrey (Japon) : Je reviens de mon premier trip en tant que cyclo voyageur sur 3000 km jusqu’au sud de la Suède. J’ai également effectué 300 km à pied au dessus du cercle polaire en Norvège pour vivre le soleil de minuit. Je projette d’emprunter l’Hexa Trek en 2024 afin de trouver une place pour y vivre en habitat léger.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui souhaite se lancer dans un PVT ?
Marine (Japon) : De faire plein de recherches sur le pays et le PVT, d’y réfléchir un bon moment.
Hugo (Australie) : Fonce ! Comme toute expérience il y a des hauts et des bas mais le jeu en vaudra toujours la chandelle !
Olivier (Canada) : Il faut se lancer et essayer. On a la chance de vivre dans un pays riche et en paix. Si le voyage ne se passe pas bien, on a toujours la possibilité de rentrer. Il faut se dire qu'on a le droit d'échouer. Le pire, ce serait de regretter de ne pas avoir saisi l'occasion.
Audrey (Colombie) : Fonce ! Si c’est ce que tu veux ne perds pas de temps : on n’a qu’une vie !
Claire (Argentine) : Il faut se lancer pour ne pas avoir de regrets. Et dédramatiser : si ça ne se passe pas bien, on rentre. Avoir cette option en tête, je pense que ça aide à apprivoiser la peur de partir. On fait cette expérience pour soi, le qu’en-dira-t-on ne doit pas entrer dans la balance.
Un conseil que je donnerais à des gens qui partent en Argentine : amener des euros en quantité et en liquide. Vérifiez quel est le maximum qu’on peut apporter en liquide et envisagez de prendre cette somme si vous êtes à l’aise d’avoir autant de cash sur vous. L’Argentine, c’est vraiment compliqué niveau économique et les taux de changes sont très avantageux pour nous. Et garder un peu toujours un peu d’euros avec soi. Moi ça m’a sauvé la vie parfois, je n’arrivais pas à retirer d’argent mais en changeant des dollars ou des euros (30€ par exemple), j’ai pu payer ce que je devais régler pour avancer.
Lucie G (Colombie) : Bien se préparer, regarder si le projet fait sens dans ses ambitions personnelles et professionnelles et se lancer malgré la peur.
Mehdi (Canada, Nouvelle-Zélande) : C’est une expérience unique de rencontrer des cultures différentes et de s’immiscer dans la vie locale, tout en ayant l’opportunité de travailler à souhait, rencontrer des personnes formidables, le tout en voyageant. Mon conseil serait de foncer sans même y réfléchir... même si ce n’est pas forcément pour tout le monde.
Lucie V (Corée du Sud) : Lancez-vous !!! C’est une expérience absolument incroyable et vous n’aurez pas d’autres occasions de le faire. Vous n’êtes pas obligés de rester un an. Si cela ne se passe pas bien ou que cela ne vous plaît pas, vous pouvez écourter et rentrer. Si vous hésitez, cela veut dire que vous devez le faire.
Stéphanie (Chili, Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, Argentine) : Vas-y, fonce, ne réfléchis pas trop ! Tu vas avoir des coups durs comme dans la vie lambda, mais ce que t'apporteront ces expériences te permettront de te connaître et d'avancer bien plus vite que dans un mode de vie
normal.
Geoffrey (Japon) : De commencer l’expérience en faisant un wwoofing chez des locaux afin d’élargir les contacts, trouver des bons plans, en apprendre plus sur le pays en question afin de respecter ses cultures, traditions... Mais surtout de ne pas se projeter !
Oser ! Suivre son intuition ! Tel est le chemin pour avancer et remettre en question les choses pour lesquelles on nous a conditionné depuis petit ! En tant que Français nous avons la chance de pouvoir faire des PVT dans de nombreux pays dans le monde. Je conseille à quiconque d’y foncer.
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