Le Costa Rica de côte en côte

A la découverte du Costa Rica connu pour sa nature verdoyante et les animaux qui y demeurent. Il ne faut pas oublier que ce petit pays est parcouru par une chaîne volcanique en son milieu, et entouré de l'Océan Pacifique à l'Ouest et la côte caraïbe, dans une ambiance détendue, à l'Est.

Détails du voyage

S'il n'est pas impossible et bon marché de se déplacer en bus par les transports locaux, nous avons préféré louer une voiture pour profiter au mieux de nos 2 semaines de voyage et pouvoir circuler librement. Les routes sont majoritairement en bon état, bien qu'il faille un 4x4 pour accéder à certains parcs nationaux selon les saisons.

La vie y est réputée assez coûteuse, pas pour un Européen, mais au regard de ce que coûte un voyage dans d'autres pays d'Amérique centrale ou du sud.

Nous avons voyagé les 15 premiers jours du mois de mars.

Itinéraire 15 jours au Costa Rica

Etape 1 : San José - Volcan Poas

Nous avons fait l'impasse sur la capitale, préférant visiter les volcans et la nature environnante.

C'est donc tranquillement que nous nous sommes rendus au volcan Poas, à 1h30 au nord de San José. Le volcan est très facilement accessible, un parking se trouve non loin de là. Il paraît qu'il vaut mieux arriver tôt, ça tombe bien ! Il n'y a pas grand monde, c'est peut-être différent plus tard dans la journée ? Je ne vois pas l'intérêt de payer un tour opérateur pour venir ici : c'est vraiment très simple.

Un petit sentier bien indiqué mène à un point de vue sur le cratère actif, des fumerolles s'en dégagent et flottent dans un ciel bien bleu. La vue est magnifique !

Il fait bon malgré les 2700 mètres d'altitude. Une courte randonnée nous fait découvrir les alentours et notamment les lacs de cratère. Une très bonne entrée en matière !

En repartant, nous stoppons sur la route pour profiter d'un bassin d'eau connu des locaux qui sautent du haut de la petite cascade. Nous profitons de ce bain rafraîchissant et saluons les tortues qui partagent l'endroit.

Etape 2 : Volcan El Arenal

2 heures plus tard, nous arrivons au pied du volcan El Arenal, le joli cône se dresse au pied de la Fortuna, aujourd'hui il est dans les nuages et la montée en haut du volcan est momentanément suspendue au vu de la forte activité volcanique.

Nous commençons par nous rafraîchir dans la rivière... enfin, nous réchauffer plutôt ! Car l'eau qui arrive émane d'une source réchauffée par l'activité géothermique ! Les touristes vont payer l'entrée aux stations thermales, nous préférons profiter de la nature et nous sommes seuls... c'est un bon plan !

Malgré la fermeture du sommet que nous regrettons, nous pouvons randonner dans les alentours, dans des paysages de forêts aux arbres géants, de rivières et de coulées de lave.

Nous apercevons plusieurs coatis, dont je n'ai pas su le nom tout de suite ; ces animaux semblent mener leur vie tranquillement sans se préoccuper de notre présence.

Nous sommes contents de dénicher également des quetzals, oiseaux emblématiques du pays. Le mâle est bleu et rouge avec une huppe sur la tête et de longues plumes à l'arrière, la femelle est parée de plumes d'un vert vif.

Pour nous loger, nous trouvons sur place quelques logements bon marché. Nous n'avons rien réservé mais on trouve facilement, on dirait que la majorité des touristes préfèrent les hôtels plus huppés. Nous aimons ces petits bouis-bouis, qui proposent la bière locale et font à manger sur demande. La vue panoramique sur la canopée est envoûtante. On devine la faune qui doit y habiter, parfois on entend les bruits d'oiseaux et de singes.

Nous profitons également d'un moment sur les rives de la laguna de Arenal, un grand lac qui borde le parc national.

Etape 3 : Volcan Rincon de la Vieja

Troisième volcan, lui aussi actif. La fumée sort du sol à plusieurs endroits du parc national.

La visite du parc national est agréable, nous traversons plusieurs ponts suspendus dans les arbres. C'est pratique, nous sommes au même niveau que les singes hurleurs qui jouent dans les arbres, ils font un de ces boucans !

La végétation est impressionnante. Nous avons la même plante à la maison... en 10 fois plus petite.

Nous profitons d'une cascade géante pour nous rafraîchir le temps d'un plongeon.

Le parc abrite pas mal d'animaux : nous apercevons une famille de singes qui ne sont visiblement pas contents de nous voir et nous jettent des projectiles du haut de leur arbre !

Il y a également des capucins qui nous semblent mieux disposés. Nous apercevons subrepticement un toucan perché dans un arbre (mais l'appareil photo ne s'est pas montré assez précis).

Etape 4 : la côte Pacifique

Nous débarquons sur la côte par la Playa Hermosa, la belle plage, elle porte plutôt bien son nom. Puis visitons sa voisine, la Playa del Coco. Nous entrons ensuite dans la Péninsule de Nicoya et longeons la côte ouest, en passant par Tamarindo. Ces plages sont assez touristiques, le paysage est verdoyant mais certaines côtes semblent plus sèches.

Nous descendons la péninsule jusqu'au cap le plus au sud, l'objectif est de rejoindre le Cap Blanc.

Avant cette ultime étape côté ouest, nous posons nos bagages dans le micro village de Montezuma, difficilement accessible avec notre petite voiture. Après quelques frayeurs sur cette piste caillouteuse, nous apprécions le lieu paisible, notre hébergement est sommaire mais au bord de cette belle plage reculée nous n'avons pas besoin de plus !

Ce singe a trouvé un moyen astucieux pour faire traverser la route à son bébé sans risque...

Nous marchons jusqu'à la grande cascade de Montezuma où nous nous baignons à nouveau. "Pura vida" disent les costaricains qui savent apprécier les petits plaisirs de la vie !

Sur les sentiers, pas besoin de guide pour croiser les habituels locaux.

Nous continuons ensuite la route pour atteindre la fabuleuse réserve naturelle du Capo Blanco !

Dans cette réserve, nous effectuons pas mal de ballades, tantôt à l'intérieur des côtes, tantôt sur les plages, tantôt sur les hauteurs qui nous offrent des vues panoramiques sur le rivage.

Les animaux sont nombreux : beaucoup de singes, d'iguanes géants, des biches, des oiseaux comme cette sorte de pivert rouge (?) qui tape au tronc.

Les plages sont belles, le sable est bien blanc, l'eau est turquoise... pura vida !

Il y a également des mangroves par endroits qui doivent également grouiller de vie animale.

Nous décidons de prendre les services d'un local pour découvrir les petites îles en face en bateau.

Certaines sont paraît-il touristiques mais notre capitaine nous dépose sur les îlots inhabités.

Ces quelques jours de détente ont été très appréciables et nous empruntons le ferry pour Puntarenas, qui nous évite un grand détour par la route. Qui plus est nous apprécions la courte croisière avec un joli coucher de soleil sur le golfe de Nicoya.

Etape 5 : la côte Caraïbe

C'est un long road trip avant d'atteindre l'autre côté du Costa Rica, la côte Caraïbe, dont l'ambiance, malgré la présence de la mer, va radicalement changer.

La route est bonne dans l'ensemble mais il ne faut pas s'attendre à une autoroute ! Après environ 5 heures de route, en passant par Puerto Limon (qui ne donne pas envie plus que ça de s'arrêter), nous découvrons enfin Cahuita. L'ambiance est très roots, de petits bouis-bouis touristiques donnent envie de s'arrêter prendre un verre.

Le long de la côte, un sentier passant par Playa Blanca, permet d'arpenter le littoral jusqu'à Punta Cahuita, dans le parc national du même nom.

Nous rencontrons beaucoup d'animaux, dont des singes capucins très curieux et joueurs dans les arbres qui bordent la mer.

Un Costaricain nous désigne un serpent jaune se reposant dans un arbre, il paraîtrait qu'il soit un des serpents venimeux du pays (probablement la vipère de Schlegel ou Bacaraca d'après mes recherches).